Mémorial Jean Moulin
Salon-de-Provence
Livre d'or

N'hésitez pas à nous faire part de vos informations, vos avis, vos critiques, en nous laissant un message. Nous vous lirons et vous répondrons toujours et vous publierons parfois !

Notez que notre plus grand plaisir est de recevoir le témoignage d'élèves ou de professeurs qui viennent d'assister à une cérémonie ou un colloque organisé par le Comité du mémorial Jean Moulin.


Bonjour,
Je viens d'être invité par Mme La Présidente du CRMJM, à vous rejoindre sur ce magnifique site dédié à JEAN MOULIN ! Cet homme que je n'ai connu qu'aux travers de documents, d'écrits m'a toujours fasciné. Il représente pour moi le type même du "Héros" discret, intelligent, modeste, efficace, altruiste et courageux. Cet homme qui à littéralement sacrifié sa vie, faisant preuve d'un engagement sans failles est, et doit demeurer un exemple pour nos jeunes gens, pour notre pays. En ces temps incertains et dangereux, il n'est pas vain de mettre en exergue, ses actions qui doivent nous guider sur les chemins de la Liberté, gardant en mémoire nos obligations envers notre patrie. La période dans laquelle nous vivons aujourd'hui doit nous appeler à une vigilance de chaque instant, face au exactions barbares qui s'étendent de jour en jour sur la planète et menace nos institutions, voire nos Libertés.
Vous remerciant vivement !

Monduel

Notre petite troupe a été ravie de pouvoir être au Panthéon pour l'hommage national à Jean Moulin. Au total, une belle journée pour les élèves. Merci de leur avoir permis de la vivre.

Marc Brunet et Jacques Beuzeval, professeurs d'histoire-géographie, Lycée Ismaël-Dauphin, Cavaillon.


NDLR : Le Comité a été très heureux de pouvoir inviter une dizaine de lycéens de Cavaillon, lauréats du Concours de la Résistance, à suivre les cérémonies du Panthéon à Paris, le 17 juin 2013. Ces mêmes élèves étaient déja présents au colloque du 28 mai 2013 à Salon-de-Provence.

Les journées des 27 et 28 ont été magnifiquement réussies grâce à votre travail et à l'action du Comité régional. De telles manifestations nécessitent des mois de préparation pour quelques heures de déroulement et ceux qui ne s'y sont jamais attelés ne peuvent comprendre ce que cela représente en efforts accomplis et en investissement personnel.

M. Patrick Brèthes, professeur d'histoire-géographie, Lycée militaire d'Aix-en-Provence, délégué de la Fondation de la France libre dans les Bouches-du-Rhône.

Nous souhaitons vous remercier de nous avoir invités et accueillis à ce colloque car cela nous a beaucoup appris. Cette journée nous a donné envie de nous intéresser à la Résistance et de préparer le concours de l'année prochaine. Auriez-vous alors l'amabilité de nous aider, s'il-vous-plaît ? Merci.

Les 4ème 3 du Collège Jean-Bernard, Salon-de-Provence.

Nous tenions, les élèves de 4ème 3 et moi-même, à vous remercier pour ce formidable colloque auquel, grâce à vous, nous avons pu assister le 28 mai dernier. Cela a été très bénéfique pour eux. Ils ont réalisé des panneaux que nous avons affichés en classe, et se sont passionnés pour la Résistance. J'ai donc décidé de préparer avec eux, l'an prochain, le concours national de la Résistance 2013-2014.

Mme Sarah Clavé, professeur d'histoire-géographie, Collège Jean-Bernard, Salon-de-Provence.

Je tiens à vous remercier et vous féliciter pour le colloque dédié à Jean Moulin. Mes élèves et moi-même avons beaucoup apprécié la qualité de cette journée.

Philippe Dubois, profeseur d'histoire-géographie au lycée Val-de-Durance de Pertuis (Vaucluse).

Nous vous remercions, ainsi que l'ensemble du Comité régional du Mémorial Jean-Moulin, pour votre invitation au colloque du 28 mai à Salon. Les élèves ont été ravis et tout était parfait.
Amicalement.

Mmes Bernardelli et Méric, professeurs d'histoire-géographie au lycée Joseph-d'Arbaud de Vaison-la-Romaine.

Un grand MERCI pour votre accueil et la totale réussite du colloque des 70èmes anniversaires du CNR et de la mort de Jean Moulin. Nous avons passé deux journées superbes.

Michel Passe, conseiller municipal de Feytiat (Haute-Vienne/Limousin), qui a bien voulu apporter à Salon l'excellente exposition sur le CNR.

J'ai eu le plaisir hier de croiser M. Pierre Morel, président du Comité d'action de la Résistance, lors d'une cérémonie organisée par Mémoire et Espoirs de la Résistance au jardin du Luxembourg en hommage aux jeunes collégiens et lycéens tués, et il n'a pas manqué d'évoquer justement la belle réussite que fut la cérémonie du 27 mai 2013 à Salon.
Ce fut un plaisir que de pouvoir bien modestement y contribuer.

Charlotte Dammane, conseillère politique chargée du lien Armée-Nation et des relations avec les associations du monde combattant - Cabinet du ministre délégué auprès du ministre de la défense, chargé des anciens combattants.

Lundi 27 mai, j’ai participé à un très bel hommage rendu au grand résistant Jean Moulin et au Conseil national de la Résistance. Nous étions plusieurs élus de la région et représentants de l’État présents au Mémorial Jean-Moulin de Salon-de-Provence pour commémorer de façon solennelle les 70 ans du Conseil national de la Résistance et de la disparition de Jean Moulin. Une page de notre Histoire à ne pas oublier et à rappeler à nos enfants !

Jean-Pierre Maggi, député des Bouches-du-Rhône

J'ai été très ému de participer pour la première fois à votre cérémonie du 27 mai et de découvrir ce très beau monument, le Mémorial Jean-Moulin de Salon-de-Provence, magnifique symbole de la Résistance.
La journée du mardi 28 mai a été aussi particulièrement riche : témoignages, rencontres... Bravo pour l'organisation parfaite de cette rencontre impressionnante avec les centaines de jeunes présents.
Nous avons achevé le séjour par une visite à l'exposition de Saint-Andiol, "Jean Moulin, résistant et artiste provençal".
Je ne regrette pas d'avoir pris deux jours de congés pour partager avec vous ce beau moment, qui va nourrir mes réflexions.

Jean-Claude Ducarre, maire de Melay (Saône-et-Loire), président de l'ACALM, Association commémorative de l'atterrissage d'un Lysander à Melay (vol clandestin par lequel, il y a 70 ans, Jean Moulin revenait de Londres, dans la nuit du 19 au 20 mars 1943).

Je voudrais vous féliciter pour la parfaite organisation et la qualité de ces deux journées.
Elles ont été particulièrement enrichissantes pour tous les participants, spécialement pour les jeunes, dont ceux venus de Bordeaux.
La cérémonie au Panthéon, le 17 juin 2013, permettra de conforter le travail mené en commun par nos deux associations dans le domaine de la mémoire des actions menées par Jean Moulin et la vitalité des valeurs qui les soutenaient. Je suis sûr que nous pourrons poursuivre cette action commune dans les années à venir.

Jean-Paul Grasset, président de l'association nationale des Amis de Jean Moulin

Une très belle et très intéressante journée.
Merci de l'avoir organisée avec tant de soin et de précision. Nos élèves en garderont sans doute un beau souvenir.

Nicole Ichou, professeur d'histoire-géographie, collège de Rousset (13790).

Ce fut un grand plaisir pour les C.V.R. de Vaucluse de participer à la commémoration de ce lundi 27 mai à Salon. Je tiens à féliciter le Comité régional du Mémorial Jean-Moulin pour ce magnifique travail de mémoire et cette organisation de haut niveau à la hauteur de la personne de Jean Moulin et de ses actions.

Dr Jérôme RUEL, président des Combattants Volontaires de la Résistance de Vaucluse et départements limitrophes, délégué en Vaucluse de la Fondation de la Résistance.

Je me permets de vous écrire pour vous remercier à nouveau pour cette journée autour de Jean Moulin et du CNR. Les élèves ont beaucoup apprécié de pouvoir y participer et ont été particulièrement émus par les témoignages. Nous ferons un compte-rendu avec eux sur le site internet du collège dans le courant du mois de juin.

Elsa Orlando, professeur d'histoire-géographie au collège Louis Leprince-Ringuet de La Fare-les Oliviers (13580)

Bonjour,

J'ai emprunté l'autre jour à la bibliothèque un livre qui consacre plusieurs poèmes à Jean Moulin : hommage aux ombres de Labonne Michel. Je vous livre celui-ci que je trouve magnifique.

Mort de Jean Moulin
Quelque part dans un train qui roule vers l’Allemagne le 8 juillet 1943.
Bercé sur temps de rails
Musique autre : de roues, de rames, d’arrêts
qui fait crier le fer
et bien sûr les pensées.
Je ne sais plus ni l’heure ni l’endroit
J’ai oublié le jour et la nuit
Je ne suis qu’une ombre
Et mon corps, de coups portés, n’a plus forme humaine
J’ai même oublié mon nom. Je crois…
C’est peut-être Max ? Moulin ou Mercier ?
Delacour ou Rex ?
J’ai dû perdre mes papiers
Ils sont cachés je pense
Cousus dans la poignée de ma valise
Ou au revers de mon chapeau
Mais je n’ai plus ni valise ni chapeau
J’ai oublié
Mais aux traits de lumière pâle je me souviens
Je me souviens les visages de ma sœur et de ma mère
Ceux de chaleur des hommes de courage
Je me souviens de la Durance
et de ses reflets d’eau emportant le soleil.
Je me souviens le vent dans les cyprès
et le point des neiges sur le mont Ventoux.
La terre de France
Je me souviens… Je me souviens…
Et c’est le souffle de l’âme immense qui s’éteint

Selene

Merci pou votre site, mes enfants avaient un devoir pour la rentrée, et votre site leur à permis de mieux comprendre qui était Jean Moulin. A garder dans les favoris pour ne pas oublier.

David34

Bonjour,

J'ai eu l'adresse de votre site en lisant un article consacré aux cérémonies de mai 2012 dans la revue Chemins de mémoire éditée par la Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives. Actuellement, en vacances dans les Alpilles, j'ai souhaité aller sur les pas de Jean Moulin. A la sortie d'Eygalières un panneau indique "Route de Jean Moulin" mais ensuite plus rien ! Ayant lu que le mazet où il s'était réfugié après son saut en parachute en 1942, était sur la commune d'Eygalières, je me suis adressée à la mairie où l'on m'a renseignée suscintement. Grâce à des renseignements trouvés sur intenet, j'ai pu découvrir le mazet dans la garrigue. Le chemin en est indiqué par un panneau à demi pourri et une simple planche portant des explications peintes à la main est apposée sur le mur de la maison.Je trouve ceci très indigne ; comment se fait-il qu'à Eygalières il n'y ait aucune indication pour les touristes, aucune plaque commémorative ? Très attachée au devoir de mémoire, je suis très choquée ! L'année 2013, sera celle du 70e anniversaire de la création du CNR et de l'arrestation de J. Moulin, quelque chose sera-t-il fait pour que vive la mémoire de Jean Moulin dans cette région qui était la sienne ?

marrick

Bonjour,

L’intérêt que vous manifestez pour le Conseil National de la Résistance nous conduit à vous signaler le blog (NDLR : le lien donné n'est plus valable). Il vous donnera l’élément historique essentiel et plutôt stupéfiant qui est au cœur de l’ouvrage que nous avons publié en 1995 sur les raisons profondes de l’élimination physique de Jean Moulin en 1943.

Très cordialement,

Michel J. Cuny et Françoise Petitdemange

Super votre site moi aussi j'adore !

visiteur

Bonjour,
Je serais présent aux manifestations le 26 et 27 mai 2012 pour rendre hommage à ce Grand Résistant Jean MOULIN.
Membre d'une Association,nous allons organiser pour le 70ème Anniversaire de la Création du Conseil National de la Résistance une exposition sur Jean MOULIN en partenariat avec la ville de GRENOBLE,celle-ci aura lieu la semaine 22 soit du lundi 27 mai au samedi 1 juin 2013.
Pour l'exposition, pouvez-vous me renseigner ou je pourrais en trouver une.
Merci
Cordialement

Bernard VINCENT

Bonjour,
Je serais présent aux manifestations le 26 et le 27 mai 2012 pour rendre hommage à Jean MOULIN.
Cordialement

B. Vincent

Félicitaion d'avoir mis sur la toile ce site internet Il est excellent.

visiteur

Bonjour, MERCI et toutes mes félicitations pour votre site, je souhaiterais connaitre je vous pris les différéntes addresses des cérémonies du 26 et 27 mai 2012.

Merci par avance, nous avons tous un devoir de mémoire.

Vive Jean MOULIN et vive la résistance

Malon


Réponse : Les programme, lieux et horaires sont maintenant en page d'accueil.

Bonjour,

j'ai participé à la cérémonie commémorant l'anniversaire du 27 mai 1943 organisé pour la première fois par Grenoble mais depuis de nombreuses années par l'ANACR de l'ISERE. Une cérémonie sobre, émouvante qui devrait être commémorée par toutes les villes de notre pays.

Cordialement

B. Vincent

Je viens de terminer la lecture du livre de Daniel CORDIER, que je ne connaissais pas, né le 04.07.44, je dois à des hommes comme D.CORDIER et Jean MOULIN d'avoir vécu toute mon existence d'homme libre.

J'admire son courage et sa ferveur et je trouve que l'on ne fait pas suffisamment d'effort pour montrer ces exemples.

Je remercie tous ces héros dont on ne parle pas.

Gérard Duval

Pourquoi un homme comme Raymond Fassin, résistant de la première heure, arrêté pour ses actions de résistance et mort en camp de déportation ne soit pas un compagnon de la libération?

En lisant le livre de Daniel Cordier "Alias Caracalla", j'ai le sentiment que cette distinction était un peu arbitraire et qu'elle n'était pas toujours attribuée aux plus valeureux.

J. PAUL


Réponse de François-René Cristiani-Fassin :

En effet, cela paraît plus qu'étonnant mais la liste des Compagnons a été très tôt fermée par le général de Gaulle, lequel ne l'a jamais rouverte, même après son retour aux affaires. La mort de Raymond Fassin au camp de Neuengamme n'a été certaine que courant 1946, ceci explique peut-être cela...

Mais il y a aussi ce que m'a confié Paul Rivière, qui fut SIF bis puis succeda à mon père à la tête du service atterrissages-parachutages : "Après la guerre, on a d'abord pensé aux (sur)vivants"...

Et on peut aussi déplorer le nombre dérisoire de femmes Compagnons: six!

F.-R. Cristiani-Fassin

L'HOMMAGE DE MALRAUX A JEAN MOULIN RESTERA DANS NOS MEMOIRESPOUR TOUJOURS.

"VOTRE EXEMPLE EST, AUJOURD'HUI, LA RAISON DE NOTRE FIERTE. VOTRE GLOIRE SERA, POUR JAMAIS, LA COMPAGNE DE NOTRE ESPERANCE." CHARLES DEGAULLE

Durand-Rabatel

Réponse de Mme Thérèse Dumont de l’association « Basses-Aples 39-45 »

Voir ci-dessous le message de Michel du 12-01-2010.

Voici la réponse que je peux apporter à Michel concernant les camps d'internement bas-alpins. Je connais assez bien ce sujet et notre association dispose d'une très intéressante exposition sur ce thème car le 1er camp a été ouvert dans ce département dès la fin de 1939, le dernier fermant en 1946 (collabos) ; il y eut une quinzaine de camps pour l'internement des "indésirables" (terme officiel) français et étrangers. Les Vietnamiens n'entraient pas dans ces catégories, l'Indochine faisant alors partie de l'Empire colonial français. Ce n'étaient pas non plus des politiques mais des travailleurs recrutés entre les deux guerres.

Un contingent, la 71° compagnie indochinoise, (mais aussi d'autres coloniaux), avait été affecté à l'usine chimique Pechiney de St-Auban (fabrication d'alumine) et logeaient dans des baraquements sis dans la cour de l'usine. Le 4 août 1941, 220 d'entre eux sur 280 se mettent en grève pour insuffisance du ravitaillement ; 4 "meneurs" sont arrêtés. Une nouvelle grève a lieu le 15 juin 1942. A ma connaissance il n'y a pas eu de camp d'internement ou de travail à Villeneuve. Il n'y a pas eu non plus de camp d'internement à Oraison pour étrangers.

Il y eut bien un camp dans cette dernière commune (les internés étant répartis dans différents bâtiments: cinéma, granges, etc.) mais il s'agissait de politiques français, en grande partie des responsables communistes ou considérés comme tels. Nous possédons plusieurs témoignages fort intéressants dont celui d'un interné, évadé, repris, fusillé comme otage le 15 décembre 1941 (ici aussi une expo).

Quant aux Espagnols, réfugiés de la guerre d'Espagne, ils formaient le G.T.E. n° 213 (Groupement de Travailleurs Etrangers) des Mées (commune : Les Mées), les autres internés étrangers formant le G.T.E. n° 702, surtout des réfugiés d'Europe centrale et orientale, dont des Juifs qui furent déportés à Auschwitz.

Mémoire :

Il existe deux plaques-souvenir. L'une à la Citadelle de Sisteron qui fut d'abord ouverte en 1939 pour les droit-commun (truands de Marseille), puis prison pour politiques et résistants. Elle a été posée en 1971 suite à l'initiative d' un ancien interné devenu député des Basses-Alpes après la guerre. L'autre plaque est située à Reillanne à l'ancien couvent cistercien dit le Mas-des-Près en souvenir des familles juives placées là par l'UGIFF (centre familial), arrêtées en mai 1944 pour Auschwitz.

J'aime mieux vous dire que ce n'est pas sans mal que j'ai réussi à organiser en 1994 une cérémonie en ce lieu à cette occasion. Le maire y était très hostile.

Aux Mées on fait toujours la sourde oreille, prétextant qu'aux Mées étaient les bureaux des deux camps mais que les internés logeaient et travaillaient à l'usine Pechiney de St-Auban-Château-Arnoux.

Naturellement si Michel a des documents qui confirment ce qu'il a écrit je suis preneur de copies.

Bien cordialement,

Thérèse Dumont

Réponse de Robert Mencherini à Michel :

Voir ci-dessous le message de Michel du 12-01-2010.

Les camps pour les « Indochinois », comme on disait à ce moment-là, n‘étaient pas des camps pour « politiques ». Ils regroupaient les travailleurs indochinois amenés en France, au début de la guerre à la suite d’un recrutement obligatoire (avec des prélèvements par villages) pour remplacer dans les usines les ouvriers mobilisés. Après la défaite, ils furent également utilisés comme main-d’œuvre et pallier l’absence des prisonniers. Il existait d’autres camps pour les militaires (tirailleurs indochinois).

La base principale, dite « de débarquement » était à Marseille. En 1940, le camp principal était organisé dans la prison des Baumettes qui n’était pas encore en fonction. Ces « ouvriers non spécialisés » (ONS, « Linh Tho » en vietnamien) étaient envoyés dans diverses entreprises industrielles (poudreries par exemple), dans les massifs boisés (pour la carbonisation) ou servaient de main-d’œuvre en Camargue (rizières ou travail dans les Salins). Leurs conditions de vie et de travail étaient très pénibles.

Les Espagnols constituent un cas différent. Ils étaient regroupés dans des GTE (groupement de travailleurs étrangers) qui ont succédé, sous Vichy, aux CTE (compagnies de travailleurs espagnols). Ces dernières ont rassemblé, au début de la guerre, les républicains espagnols réfugiés en France après la Retirada et d’abord internés dans les camps du Sud-Ouest. Des ressortissants d’autres nationalités (dont les Juifs étrangers) sont ensuite également envoyés dans ces GTE disséminés dans toute la région.

Ces groupes sont à distinguer des centres d’internement pour politiques français d’une part, et, de l’autre, du camp des Milles (camp de transit pour étrangers à partir de l’automne 1940) même si des GTE sont intégrés dans ce que j’ai appelé la « galaxie » des Milles (centres rattachés à la tuilerie).

Pour les localisations et les fonctions de tous ces centres, je me permets de renvoyer à la synthèse régionale Provence-Auschwitz. De l’internement des étrangers à la déportation des juifs, 1939-1944, Publications de l’Université de Provence, Aix-en-Provence, 2007. Et, pour Oraison, au chapitre sur les Basses-Alpes dans cet ouvrage (Jacqueline Ribot-Sarfati).

J’ai également consacré des développements importants à ces divers camps (et aux Indochinois, aux internés étrangers, à la persécution des Juifs et des Tsiganes – camp de Saliers en Camargue -, aux camps et prisons pour politiques, Sisteron, etc.) dans mon ouvrage "Vichy en Provence. Midi rouge, Ombres et lumières. Histoire politique et sociale de Marseille et des Bouches-du-Rhône, 1930 – 1950, tome 2, Paris, Syllepse, 2009".

Pour les Basses-Alpes, on peut aussi se reporter au travail remarquable effectué par l’association Basses-Alpes 1939-1945 et l’exposition qu’elle a montée.

Robert Mencherini

Alpes de Haute-Provence :

Il existait aussi des camps pour les politiques vietnamiens qui avaient été transférés en France. Un camp pour vietnamiens existait à Villeneuve (Basses-Alpes). A la Libération, il est devenu un camp pour prisonniers allemands.

Si vous avez l'information, pouvez-vous me dire où exactement à Oraison se situait le camp des espagnols ?

La mémoire de ces camps disparait. Nulle part, il n'y a de plaques où de stèles commémoratives.

Michel

Bonjour,

Etant passionné par l'Histoire et en particulier sur la dernière guerre mondiale 1939/1945, je me permets de vous informer d'une petite erreur.

Ayant trouvé sur le le hors série de la provence "Années 40" votre adresse, je tiens tout d'abord à féliciter toute l'équipe pour la qualité des articles ainsi que des photos sur ce sujet très grave et combien douloureux.

Je tiens à vous faire remarquer qu'une petite coquille s'est glissée à la page 73 en bas, au sujet du mur des fusilllés.

Ce n'est pas à SAINTE CECILE LES VIGNES (84), mais le mur des fusillés se trouve à VALREAS(84).

Ne prenez pas ma remarque comme une critique, seulement il fallait rétablir la situation historique.

Recevez, Messieurs, mes respectables salutations.

Monsieur Gilles GURBIEL


Réponse : Nous vous remercions pour cette remarque et pour l'intérêt que vous avez manifesté pour les articles de ce site. Nous transmettons cette remarque à l'auteur de l'article.